Schiffsbauerdamm n°42 : derrière cette adresse : un vrai espace démocratique. Un point de rencontre entre les journalistes de la capitale allemande et les dirigeants politiques du pays. La Bundespressekonferenz est une institution unique en Europe. L’association crée en 1949 en RFA pour assurer l’indépendance du journalisme et pour garantir un accès régulier aux informations comprends aujourd’hui plus de 900 membres. Trois fois par semaine, elle invite les porte-parole du gouvernement à se livrer aux questions des journalistes devant le célèbre mur bleu. Chaotique, le terrain de jeu des journalistes ? Au contraire !
Amis – ennemis, partenaires – adversaires : la relation entre journalistes et responsables politiques peut parfois paraître ambigüe. « Off the record », micros fermés, certaines révélations sont faites en toute intimité. Mais que se passe-t-il lorsque la confiance est brisée ?
Jeudi, 24 Janvier 2013 17:37
Théophile Claudel Politique
Par Théophile Claudel Photo : Alain Le Treut Traduction : Jennifer Stüwe
Ma première impression en tant que Français arrivant à Berlin fut de découvrir à quel point la capitale allemande était remplie de lieux de mémoire, notamment liés à l’Holocauste. Fin octobre 2012, c’est le Mémorial des Sintis et des Roms qui était inauguré par Angela Merkel, la chancelière allemande. Cette multiplication des lieux de mémoire m’amène à m’interroger sur les différences de rapport à la mémoire en France et en Allemagne. En effet, l’actualité française est plutôt occupée par des sujets historiques controversés…
Par Ingrid Kuhn Traduction vers le français : Ingrid Kuhn
Outre l'influence inéluctable de l'Internet sur la sphère de la communication, des médias, de l'industrie de la musique et du cinéma ou encore celle de la presse écrite qui, face au colosse de la toile, se voit soumise au danger de devenir peu à peu une espèce en voie de disparition ; la révolution digitale fait son entrée sur la scène politique, avec la fondation du Parti Pirate. Le parti pirate doit sa naissance non pas à la fusion ou encore moins à la séparation de partis existants mais bien à ce tournant du XXIème siècle marqué par la révolution digitale; cette dernière engendrant, au sein du peuple des internautes, la frustration de la non-représentation de leurs besoins et de leurs droits. Les suédois, pionniers en matière de téléchargement, s'insurgent contre une justice rendant tout à coup une bonne partie de la population criminelle et fondent ainsi le pirat partiet en 2006. C'est dans le contexte de la mise en place de la directive européenne IPRED et de la sentence levée contre The Pirate Bay que le parti pirate suédois recueillant aux élections européennes 7,13% fit son entrée au parlement européen en 2009. Dans une chaîne de causes à effets similaire, le parti pirate allemand, fondé en 2006, entérine en 2009 lors des élections au Landtag 13796 voix dans le Land de Hessen, soit le double de l'année précédente. Les élections de 2011 couronnent le parti pirate d'un nouveau succès, recueillant à Berlin 8,9% des voix, le parti entre alors pour la première fois à la chambre des députés à Berlin. C'est dans l'enceinte de ces lieux, empreints d'histoire, que l'interview ci-dessous a été menée avec Andreas Baum, président de la fraction pirate à Berlin.
Dimanche, 18 Mars 2012 21:04
Erik Walter Politique
Par Erik Walter Traduction : Aurélie Wielchuda Relecture : Alain Le Treut
Dans le contexte de la crise, le gouvernement allemand insiste sur la réduction des déficits.
Sa recette : mettre en place un frein à l’endettement sur le modèle allemand, de préférence par le biais d'un article sur l’endettement dans la constitution. L’équation semble simple : celui qui a trop de dettes a trop dépensé et doit se serrer la ceinture. On peut cependant s‘interroger sur la pertinence d’une telle solution pour surmonter la crise, tant en Allemagne qu’en Europe.
Par Thomas Hess Traduction Madlen Stange Relecture Alain Le Treut
Eva Joly est la première candidate à l'élection présidentielle en France à disposer de la double nationalité. Née en Norvège, elle a pu bénéficier de la double nationalité suite à son mariage. Le Groupe parlementaire « la droite populaire », lié à l'UMP a engagé un débat sur cette question.
Samedi, 04 Février 2012 18:08
Anne Courbois Politique
Par Anne Courbois Relecture : Isha Dalaya
Un record mondial jusqu’alors détenu par l’Irak a été battu. Le mardi 6 décembre 2011, la Belgique a mis un terme à la plus longue crise politique de l’histoire de l’État-Nation. Suite aux élections anticipées du 13 Juin 2010, causées par la chute du gouvernement du premier ministre Yves Leterme, les négociations préalables à la formation du nouveau gouvernement ont duré pas moins de 541 jours. Les défis à surmonter étaient de taille et les résultats électoraux peu propices à la recherche efficace d'un compromis. Les deux communautés principales de l'État fédéral –les Flamands et les Wallons– semblent avoir des attentes différentes quant à l'avenir de la Belgique. Alors que les premiers aspirent à plus d’autonomie pour les entités fédérées, les seconds se montrent plus attachés à l’idée d’une Belgique unie. La mission des négociateurs était donc décisive. Elle concernait la refonte institutionnelle du système fédéral dans sa globalité et la nouvelle répartition des domaines de compétences des différentes entités politiques, censée s’adapter à la nouvelle définition du vivre-ensemble en Belgique, et ce, tant dans ses aspects culturels qu’économiques. Etonnamment la crise politique belge a été très peu couverte par les médias étrangers. Pourtant les questions qu’elle soulève se révèlent être extrêmement pertinentes au sein d’une Union Européenne en plein développement. Elles s’articulent autour de l’identité commune de peuples qui, bien qu’ils soient intégrés dans une même structure politique, ne partagent ni la même langue, ni la même culture et se trouvent dans des situations sociales et économiques très différentes. Bref, la question de la solidarité et du vivre-ensemble au sein d’un monde pluraliste et globalisé. Dans quelle mesure la crise politique belge peut-elle mettre en lumière les défis de l’intégration européenne ?
Jeudi, 02 Février 2012 19:53
Lisa Maushake Politique
par Lisa Maushake Traduction par Christopher De Jonghe Relecture : Alain Le Treut
Compte tenu des évolutions récentes, l'horizon se couvre actuellement de mauvaises nouvelles en Allemagne et en Europe. Il est question d’endettements massifs des Etats qui pourraient entrainer dans leur chute l’économie mondiale. Chaque jour a son lot de nouveaux communiqués sur la faillite annoncée de Etats, le déploiement de plans de sauvetages de plus en plus conséquents et la multiplication des sommets de crise impliquant le duo « Merkozy ». L’incertitude est grande. Les investissements sûrs n’existent plus. Si l’économie mondiale tombe dans un tel marasme, alors l’intérêt de la sphère publique pour d’autres catastrophes risque d’en être réduit de manière significative.
Il semble en effet qu’à la une des journaux, la crise financière ne laisse guère de place aux sujets sur le changement climatique. Pourtant ce sujet mérite aujourd’hui plus que jamais qu’on s’y intéresse. 2012 est l’année qui verra arriver a son terme le protocole de Kyoto. C’est le seul traité qui engage aujourd’hui juridiquement une partie des nations industrielles et dans lequel une réduction des émissions de CO2 a été fixée. Des pays émergents comme la Chine, l’Inde ou le Brésil en sont pour le moment dispensés. Ce sont pourtant des pays où l’économie est en très forte croissance, avec pour conséquence que les besoins énergétiques plus grands peuvent y être couverts à moindre coût par l’utilisation d’énergies fossiles. Le charbon est encore aujourd’hui une des matières premières les plus importantes pour la production d’électricité. Lors de sa combustion se constitue du CO2 qui se traduit par le rejet de gaz à effet de serre dans l’atmosphère. La communauté mondiale toute entière se retrouve désormais confrontée à l’augmentation de ces émissions.
Mercredi, 01 Février 2012 23:41
Katja Schlangen Politique
De Katja Schlangen Photos : Katja Schlangen Relecture : Alain Le Treut
Un touriste se rendant dans un pays tel que la Syrie emporte de nombreuses expectatives envers ce régime dictatorial, si éloigné de notre démocratie. On attend de la résistance, de la peur, de la frayeur et de la colère dans les yeux des habitants, et, pour arrondir les clichés, un militaire et un policier patrouillant à chaque coin de rue. Certaines d'entres elles se réalisent déjà à la frontière. Par exemple les nombreux portraits du président Bashar al-Assad et de son père Hafiz al-Assad, qui fonda l’état syrien par un putsch. Depuis les murs de chaque hôtel, de chaque restaurant et de chaque magasin, ils suivent le visiteur à travers le pays entier. Ou les contrôles policièrs fréquents, qui accompagnent chaque changement de lieu. Mais pendant que l’on explore les ruines de Palmyre ou qu'on flâne dans les souks d’Alep ou de Damas, les traces de la dictature sont impossibles à percevoir. Car la vie en elle même, le quotidien, sont étonnamment normaux.
France et Allemagne : lequel d... Surprise de lire que l'Allemagne, à mes yeux un pays ouvert et tolérant, ne soit pas en avance sur c... 25.03.13 20:24
L'amitié franco-allemande conf... Il y a malheureusement très peu de statistiques sur ce sujet. Et il n'y a pas de pourcentage concern... 24.01.13 11:13
L'amitié franco-allemande conf... Bonjour, connaissez vous le pourcentage d'étudiant(e)s allemands végétariens et végétaLiens? 23.01.13 15:06
L'amitié franco-allemande conf... Il y a quand même des gens de l'autre côté du Rhin qui savent que gastronomie et végétal ne sont pas... 23.01.13 14:12
L'amitié franco-allemande conf... Ca fait plaisir de voir ça ! Seraient t-ils en avance sur les Français ?! N'oublions pas que la vian... 23.01.13 13:34